Le chef d’état-major adjoint du MSA (Mouvement pour le Salut de l’Azawad) Hamad Ahmed a été tué, ce lundi 30 juillet en début de soirée, à Ménaka. Ce meurtre est survenu alors qu’il sortait d’une mosquée lorsque des hommes armés non identifiés ont ouvert le feu sur lui.
Ces faits sont survenus alors que le pays attend toujours les résultats du scrutin présidentiel tenu hier dimanche 29 juillet malgré un contexte sécuritaire très précaire.
Il faut rappeler que Hamad Ahmed fait partie de la tribu alliée aux Idaksahak de Moussa Ag Acharatoumane. Les auteurs de cet acte n’ont pas encore été identifiés, mais tout porte à croire qu’il pourrait s’agir d’éléments armés proche de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) d’Adnan Abou Al-Walid Al-Sahraoui. Ces derniers dont les principales bases dans la région de Ménaka et ses environs ont été détruites par la Coalition MSA/GATIA continuent de s’en prendre aux combattants de ces mouvements à travers des assassinats ciblés, des embuscades, etc.
Il convient de rappeler qu’au mois d’Octobre dernier, ce groupe djihadiste a distribué dans des lieux publics à l’intérieur et en dehors de Ménaka des tracts menaçant d’attenter à la vie des dirigeant de ces mouvements dirigeants des deux mouvements et les qualifiants de complicité avec les militaires français.
Kibaru