C’est jeudi dernier que les travaux de la commission technique mixte paritaire de matérialisation de la frontière Mali-Côte d’Ivoire ont pris fin sous la présidence du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga. Pendant trois jours, les deux parties ont passé en revue des questions relatives à la matérialisation de la frontière commune.
Au terme de la rencontre, les participants ont souhaité l’accompagnement des deux États dans le processus de délimitation de la frontière commune à travers leur engagement. La commission a recommandé également la mobilisation des ressources pour que le programme d’activités élaboré puisse être mis en œuvre le plus tôt possible.
En outre, Maliens et Ivoiriens ont validé un protocole d’accord sur une période de cinq ans. Ils ont surtout travaillé et finalisé le protocole d’accord portant organisation et fonctionnement de la commission nantie d’un fonds. La commission a également œuvré à l’élaboration d’un plan d’actions qui s’articule autour des questions de recherche documentaire, des opérations de délimitation et de démarcation de la frontière.
Le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire notera que cette rencontre a permis véritablement de jeter les bases solides novatrices de travail pour le processus de matérialisation de notre frontière commune.
«Nous partons également convaincus que ce nouveau chapitre de collaboration et de partenariat entre nos deux pays qui démarre sous de bons auspices aboutira, dans un délai raisonnable, à l’accomplissement des missions qui nous ont été confiées par nos deux gouvernements à savoir, la matérialisation de la frontière Mali-Côte d’Ivoire», a ajouté Diakaridia Konaté.
Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a déclaré que « nous devons poursuivre un travail intense et faire en sorte que nos frontières demeurent des lieux de vie et non des murs». Les deux pays, a rappelé le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, ont des communautés qui étaient sur place avant les indépendances et surtout avant les frontières.
Moïse DEMBÉLÉ
Source : L’ESSOR