Toujours selon le magazine Jeune Afrique, le président IBK « ne comprend pas » comment la France peut encore lui demander de négocier avec les chefs touaregs du Mnla, alors que ces derniers sont à ses yeux « directement responsables » du massacre par égorgement ou balle dans le cœur des huit hauts fonctionnaires (dont un préfet et trois sous-préfets) dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le 17 mai.
De son côté, le Premier ministre Moussa Mara ne décolère pas contre la Minusma et son patron, le néerlandais Berth Koenders, responsable selon son entourage de l’improvisation désastreuse qui a entouré sa visite dans cette même localité. Car la Minusma aurait notamment refusé de fournir un véhicule blindé à Moussa Mara, arguant qu’elle n’avait pas reçu l’ordre dans ce sens. Mais pourquoi Moussa Mara n’a-t-il pas pris toutes les dispositions nécessaires avant de se déplacer à Kidal, quant on sait que Koenders n’était pas favorable à ce déplacement, qu’il jugeait à risque ?
Crise a kidal
Macky Sall prêt à lancer une offensive diplomatique
Le président Macky Sall, en déplacement en ce moment en Arabie Saoudite, serait prêt à lancer une offensive diplomatique dès son retour pour essayer de recadrer le dossier malien.
Le président sénégalais juge bon que les Chefs d’Etat de la Cedeao puissent se saisir du dossier malien, pour que l’on trouve une solution définitive et durable à cette crise, qui si jamais venait à exploser aurait des conséquences très fâcheuses sur toute la sous-région.
Cette offensive va être lancée dans le but de dénoncer la passivité avec laquelle la Minusma et la France gèrent en ce moment le dossier. En plus de cela, le président Macky Sall est prêt à financer le drainage du fleuve Sénégal pour le bonheur des deux pays, surtout quand on sait que ces deux pays ont des liens de sang très forts.
La Rédaction
SOURCE:Le Pretoire