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MAROC : De lourdes peines contre les auteurs du mouvement Hirak

De Lourdes peines de prison ont été prononcées à l’encontre de plusieurs militants du Hirak, mouvement de protestation qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017.

Nous sommes au mardi 26 juin 2018. La Chambre criminelle de la Cour de Casablanca a rendu son verdict dans l’affaire concernant les militants du mouvement Hirak. Des peines de prison ont été prononcées à l’encontre de ces militants, après un procès qui a duré environ neuf mois.

L’ex leader du mouvement de contestation Harik, en la personne de Nasser Zefzafi, âgé de 39 ans, a écopé de 20 ans de prison. Poursuivi pour « Atteinte à la sureté de l’Etat » il risquait en théorie la peine capitale. Trois autres leaders de la contestation, Nabil Ahmjiq, Ouassim Boustati et Samir Ighid ont été aussi condamnés à 20 ans de prison et trois autres pour 15 ans.

Les contestations initiées par le mouvement Harik sont portées par des doléances qui tournaient autour du droit à l’enseignement, à l’éducation, à la santé et au travail pour tout Marocain, a confirmé l’avocat du Hirak, Maître Mohamad Zayan.

Des actes de violence ont été enregistrés au cours ces manifestations, mais ce n’est pas, en effet, un justificatif de peines aussi lourdes que celles prononcées par la Cour. Selon l’avocat : « Vingt ans de prison, c’est qu’on ne veut pas calmer le jeu. Et ne pas calmer le jeu dans ces situations, c’est un peu mettre le feu à la poudrière ».

Au total, 53 personnes comparaissent lors de ce procès. Il a fallu que les accusés boycottent la séance pour dénoncer « la partialité » de la justice. Ils ont en effet refusé de prendre la parole et leurs avocats ont refusé de plaider. « Le pays connaît une vague de contestations énormes ! Ce n’est vraiment pas le moment d’exciter le peuple marocain, qui a déjà de la difficulté à se retrouver de nos jours » a conclu Maître Mohamad Zayan.

Notons que le mouvement de protestation Hirak avait débuté fin 2016 dans la région du RIF, après la mort d’un vendeur de poisson broyé. Il est possible d’assister une fois encore à des manifestations, suite aux peines prononcées contre les leaders du mouvement Hirak.

YAWO ATIAH

Source: Le Pays

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