Le carême chrétien débute ce mercredi 5 mars. À la veille de ces quarante jours de jeûne, ce mardi , les chrétiens catholiques mangent gras afin de pouvoir affronter le carême. Pour des leaders religieux, ce jour gras ne fait pas partie des obligations chrétiennes.
Vincent Diarra et sa femme sont un couple catholique à Yorosso dans la région de Koutiala. Pour ces fidèles, ce mois de carême est le moment de s’abstenir contre tout ce qui va à l’encontre de la religion chrétienne. Ils affirment être prêts pour ce jeûne.
« Ordinairement, le carême chrétien se prépare d’abord mentalement, spirituellement et physiquement. Par rapport à ça, nous n’avons pas besoin de faire des prévisions en carême », explique M. Diarra. « Ce mois de carême est pour nous, le moment de purger nos péchés. On commence à jeûner avec un changement de comportement», renchérit madame Diarra
Manger avec satisfaction
L’abbé Marcel Somboro est le prêtre du diocèse de Mopti. Pour lui, le Mardi gras signifie le dernier jour où le chrétien jeûneur peut se permettre de manger avec satisfaction pour mieux préparer les sacrés quarante jours.
« Le Mardi gras n’est pas une fête religieuse, c’est une tradition. Ça ne figure pas sur le calendrier liturgique de l’église », précise le prêtre. « Le Mardi gras, c’est le dernier jour où on peut manger gras. On peut bien manger avant de rentrer dans le carême où on est invité à manger maigre », ajoute le religieux.
Durant ce temps de pénitence, les fidèles chrétiens doivent confesser, se perfectionner dans la prière et faire des aumônes aux plus démunis, rappellent des leaders chrétiens.
