L’hôtel Maeva a servi de cadre d’une conférence de presse organisée par une organisation de la société civile appelée ‘’ la plateforme, nous le peuple’’, proche du camp du pouvoir. L’objectif était d’informer le public qu’elles condamnent avec la dernière rigueur la démission du président IBK par ses détracteurs.
Ce mardi 02 juin 2020, ils étaient plusieurs responsables d’organisation de la société civile appelée ‘’ la plateforme, nous le peuple’’, proche du camp du pouvoir, a dénoncé l’appel des partis et des mouvements de l’opposition qui projettent de battre le pavé ce vendredi. « Considérant que la paix et la sécurité sont les conditions fondamentales pour le développement du pays, la plateforme, nous le peuple est engagée et déterminée à faire échec à toutes tentatives de déstabilisation des institutions du pays », a déclaré le porte-parole de ladite plateforme, Hamane Touré dit Serpent.
Lequel poursuit que l’objectif de cette sortie est « d’accompagner les institutions de la république et de servir de rempart contre les fossoyeurs qui projettent de renverser la première institution du pays en violation de la constitution du 25 février 1992 qui autorise le Président Ibrahim Boubacar Keïta démocratiquement élu à diriger le pays jusqu’en septembre 2023. »
Exacerbée par les appels à la démission du Chef de l’Etat par le trio CMAS, EMK et le FSD, cette plateforme des organisations de la société civile mue en politique passe à l’offensive, « si les maliens veulent installer un chef religieux, ce qui n’est pas contraire à la constitution, cela se fera à travers les élections démocratiques et non par un coup d’Etat. »
Pour clore, les responsables de cette plateforme disent engager une médiation avec les principaux leaders des organisateurs de la marche de ce vendredi dont l’imam Mahmoud Dicko pour qu’ils sursoient à cette manifestation. En cas d’échec, ils projettent une contre marche ce même vendredi au même lieu et le même moment que les détracteurs du régime en place.
Gaoussou Kanté
Source: Malijet