Après le match de qualification de l’équipe nationale algérienne sur le Nigéria en demi-finale le dimanche, à la Coupe d’Afrique des Nations, plusieurs villes françaises ont été le théâtre de violentes manifestations opposant les supporters de l’équipe algérienne à la police. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et fait arrêter certains d’entre eux.
Nombreux étaient les supporters de l’équipe algérienne à descendre le dimanche, dans les rues de Paris, Lyon et Marseille avec des klaxons et des cris de joie pour manifester leur victoire face au Nigéria. Des scènes de joie qui se sont transformées, d’après France 24, en affrontements entre supporters et policiers. Des gaz lacrymogènes d’un côté et des feux d’artifice et d’autres projectiles de l’autre. Selon un journaliste de l’AFP, plusieurs personnes, parmi les milliers de fans rassemblés dans le quartier de la Guillotière, ont été vues en train de lancer des bouteilles et des feux d’artifice à la police. Ces manifestations sont survenues alors que des milliers de personnes sont descendues dans le secteur du port pour assister à un feu d’artifice du jour de Bastille. Selon France 24, la police les a donc empêchés d’entrer dans la zone portuaire et plusieurs arrestations ont été effectuées. Les responsables de la police ont déclaré que 25 personnes ont été arrêtées parmi les manifestants. Par ailleurs, d’importants dégâts matériels ont été également enregistrés lors de cet affrontement. Les sapeurs-pompiers ont indiqué qu’ une dizaine de véhicules ont été incendiés dans le centre-ville de Lyon et dans d’autres quartiers proches. À noter que les mesures de sécurité avaient été renforcées, selon France 24 et AFP, pour le match de dimanche. Cela, suite aux affrontements meurtriers et de pillages du jeudi dernier après le match opposant l’Algérie à la Côte d’Ivoire.
ISSA DJIGUIBA
Le Pays