C’est le bilan, annoncé par le gouvernement, à l’issue de la manif’ du 05 juin dernier. C’était, dans un communiqué, lu samedi soir, sur les antennes de la télévision nationale.
Si le gouvernement annonce que « globalement, tout s’est bien déroulé, sans incident », il déplore 19 blessés, dont 15 parmi les forces de l’ordre, et 11 véhicules – dont un incendié – des forces de l’ordre endommagés. C’était, vendredi, en fin d’après-midi, devant la résidence privée du président de la République, au quartier de Sébénikoro.
Interpellations de manifestants
« Dans leur acharnement pour forcer le dispositif sécuritaire, mis en place par les forces de l’ordre, ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes. S’en sont suivies de vives altercations », indique le communiqué.
Des interpellations ont été effectuées sur les lieux. Et une enquête est en cours pour situer les responsabilités dans ce débordement.
Tout en félicitant les forces de l’ordre pour le professionnalisme et la retenue, dont les forces de l’ordre ont fait montre, le gouvernement appelle les populations au calme. Et à la sérénité.
Et de rappeler aux organisateurs de cette manifestation : « l’exercice du droit constitutionnel de manifestation pacifique ne doit pas donner lieu à des actes de vandalisme, ni de violence ».
Les enquêtes se poursuivent
Il invite les acteurs politiques et de la société servile, pardon civile, au respect du cadre institutionnel, républicain et démocratique.
Le gouvernement rassure les populations qu’il restera attentif à la satisfaction de leurs préoccupations légitimes.
Il renouvelle son offre de dialogue au collectif d’associations et de partis politiques qui, le 05 juin dernier, réclamaient – à défaut de la démission du président de la République – une autre gouvernance au Mali.
En attendant, les enquêtes sur les auteurs des débordements, devant la résidence privée du Chef de l’Etat, à Sébénikoro, se poursuivent.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé