“Nous devons nous assurer que des élections libres et équitables se déroulent à temps”, a insisté Linda Thomas-Greenfield lors d’une visioconférence du Conseil de sécurité consacrée à la situation dans le pays.
“La priorité absolue doit être l’organisation et la tenue d’élections libres et équitables d’ici la fin de la période de transition”, “administrées par des autorités électorales compétentes et impartiales afin de publier un calendrier définitif confirmant les dates du processus électoral”, a encore dit la diplomate américaine.
Des élections sont en principe prévues en mars 2022 au terme d’une période de transition ayant suivi le coup d’État militaire d’août 2020. Mais aucune date précise n’a encore été annoncée.
Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a aussi souligné l’importance d’un processus électoral mené dans les temps. “J’encourage les acteurs politiques maliens à travailler dans un esprit de compromis et à promulguer des réformes visant à créer un environnement propice à des élections pacifiques, inclusives, transparentes et crédibles”, a-t-il déclaré. “Ces élections représentent le test décisif de la transition actuelle et une étape nécessaire vers le retour du Mali à la règle constitutionnelle”, a-t-il fait valoir.