C’est un énième rebondissement dans l’affaire qui oppose le Mali à la Côte d’Ivoire. D’après une journaliste de Radio France Internationale, l’argument du gouvernement ivoirien qui explique que les soldats arrêtés feraient partie des éléments nationaux de soutien au contingent de la MINUSMA est faux. Une version qui corrobore les soupçons des militaires maliens.
Selon la journaliste de RFI, l’ONU a lancé ses équipes sur place pour une enquête afin de savoir si les soldats arrêtés étaient des hommes d’un contingent d’éléments nationaux de soutien à la Minusma. Stupeur, elle affirme que l’enquête a révélé que les 49 soldats n’en font pas partie. Le gouvernement ivoirien aurait donc menti par le biais du Conseil National de Sécurité présidé par Alassane Ouattara.
« RFI en a eu la confirmation exclusive », relate la journaliste qui va plus loin. A l’en croire, l’ONU n’est pas en mesure aussi de confirmer que ses soldats avaient un lien contractuel avec la société privée censée être leur employeur sur l’aéroport de Bamako. L’ONU ne sait, en outre, pas dans quel cadre les 49 soldats ivoiriens étaient à Bamako.
L’ONU affirme selon la journaliste ne pas avoir donné d’autorisation d’atterrissage au second avion transportant les armes des « mercenaires » ivoiriens. La journaliste correspondante de RFI à New-York contredit donc les explications officielles de l’armée ivoirienne. En attendant plus d’éléments sur cette version, on peut affirmer que les Maliens ont de l’avance sur les Ivoiriens sur cette affaire qui ne fait commencer.
Source : Afrikmag