Par ailleurs, France Médias Monde engage une action en diffamation en France et au Mali, à la suite de la publication du communiqué du 16 mars 2022 ayant annoncé la suspension de ses médias, dans lequel le gouvernement malien compare les agissements supposés de RFI et France 24 « aux pratiques et au rôle tristement célèbres de la radio Mille collines ».
Ces accusations qui font référence à la radio ayant encouragé le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, en plus d’être totalement infondées, sont extrêmement graves et choquantes, portant atteinte à l’intégrité de RFI et France 24 comme à la sécurité des équipes.
Ces allégations sont d’autant plus insupportables pour des médias qui, pour avoir simplement fait leur métier d’informer au plus près du terrain et des populations en couvrant des enjeux de paix et de réconciliation, ont perdu deux reporters d’abord enlevés puis lâchement assassinés par des djihadistes à Kidal, dans le nord du Mali, en novembre 2013.
Indépendance et liberté d’informer
Prenant acte de la décision prononcée par la HAC tout en engageant tous les recours possibles pour faire valoir ses droits, France Médias Monde poursuivra sa mission d’informer et continuera à traiter l’actualité du Mali, qui intéresse l’Afrique toute entière comme le reste du monde, et notamment la communauté malienne en France.
Au Mali, toutes les solutions techniques seront déployées pour rendre accessibles RFI et France 24 aux Maliens et aux Maliennes qui souhaitent continuer à suivre une information libre, experte et ouverte sur le monde. France Médias Monde rappelle son indépendance des pouvoirs politique et économique qui s’incarne tant dans son mode de financement que dans le mode de nomination de ses dirigeants.
Source: https://l-frii.com