L’ancien secrétaire général de la présidence, dans le viseur d’Interpol à la demande de la justice malienne, a été emmené par la police française alors qu’il transitait par l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Il a finalement été relâché au bout de quelques heures. Explications.
Il devait se rendre en mission en Corée du Sud. Le 11 septembre au soir, Moustapha Ben Barka, vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), embarque à Lomé dans un vol Air France. Direction Paris, par où il doit transiter avant de poursuivre son voyage vers Séoul.
Lorsqu’il sort de l’appareil à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle (CDG), il a la surprise d’être accueilli par des membres de la Police aux frontières (PAF), qui vérifient son identité et lui demandent de les suivre. Une fois dans leurs locaux, il lui est signifié qu’Interpol a émis une notice rouge à son encontre à la demande de la justice malienne, dans le cadre de l’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel sous le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK ; 2013-2020), durant lequel Ben Barka a notamment exercé les fonctions de ministre de l’Industrie et de secrétaire général de la présidence.