N’Djamena, le 27 novembre 2020 – Au cours de la semaine écoulée, à partir d’une manœuvre de renseignement, le Sous-groupement de commandos parachutistes (SGCP) de la Force Barkhane a pris part à une opération dans la région de Boulikessi avec les troupes partenaires.
Dans un premier temps, la garnison des Forces armées maliennes (FAMa) de Boulikessi qui était en attente de sa relève et dont le commandement est assuré par la Force conjointe du G5 Sahel, a été rejointe par la Patrouille de recherche et d’action en profondeur (PRAP) des commandos parachutistes de la force Barkhane. Une fois cette première étape accomplie, il a été décidé de reconnaître l’axe par lequel devaient progresser les éléments de la relève.
Le 17 novembre, en début d’après-midi, alors que les FAMa et le SGCP effectuaient cette reconnaissance, un premier groupe d’individus se déplaçant à moto et mettant en place un dispositif d’embuscade a été décelé.
Ils ont mis en place un dispositif d’interception. D’intenses actions de feu ont alors débuté. Renseignés en permanence sur l’arrivée de renfort ennemi et jugeant le terrain peu favorable, les militaires maliens et français ont opté pour un combat de freinage. Lors de cette phase, les FAMa et le SGCP ont successivement alterné des actions de feu et des déplacements tactiques coordonnés garantissant la réussite de l’action.
Plusieurs groupes armés terroristes (GAT) ont été neutralisés et le détachement franco-malien a ainsi pu regagner le camp de Boulikessi sans perte ni blessé. Les GAT encore sur zone se sont dispersés dès l’arrivée de l’aviation et des hélicoptères de la force Barkhane.
Le 19 novembre, la relève des FAMa de la garnison de Boulikessi a pu se faire sans encombre, sous la protection des hélicoptères et des commandos de la force Barkhane.
Le 20 novembre, les militaires français ont procédé à des actions de harcèlement dans la région. Appuyés par un Atlantique 2 qui a conduit une frappe et des hélicoptères, ils ont pu neutraliser plusieurs GAT.
Barkhane