Le camp de Soumaïla Cissé a organisé une nouvelle manifestation pour protester contre le résultat des élections présidentielles maliennes, samedi 25 août à Bamako. Cette manifestation, interdite dans un premier temps aurait finalement été autorisée, sans explication, et s’est finalement bien déroulée.
Soumaïla Cissé ne désarme pas. Plus d’un millier de ses partisans se sont rassemblés samedi matin sur la place de la Liberté, à Bamako, après une première manifestation dans le centre de la capitale une semaine plus tôt. Ils ont démarré leur marche de contestation des résultats de la présidentielle du 12 août aux cris de « IBK voleur » sur le coup de 11h, avant de se rendre jusqu’à l’esplanade de la Bourse.
Les manifestants encadrés par les forces de sécurité ont marché pacifiquement sur une dizaine de kilomètres. A l’arrivée, Soumaïla Cissé a dénoncé « un président élu par la fraude, le bourrage des urnes et la falsification des résultats ».
Ses proches assurent qu’ils étaient plus de 5 000 à battre le pavé à Bamako. Ils revendiquent également des marches dans d’autres villes du pays ce samedi. Notamment à Ségou, Nioro, Gao et Sikasso, mais aussi à l’étranger.
L’objectif : maintenir la pression sur le camp du président Ibrahim Boubakar Keita, réélu au second tour avec plus de 67 % des suffrages. Et ce, malgré le rejet par la plus haute juridiction du pays des recours de l’opposition, pour manque de preuves.
RFI