Le collège des «Sages» de la Cour constitutionnelle n’en finit pas d’offrir par eux-mêmes des motifs de leur contestation dans l’opinion. Il vient d’en rajouter par son dernier arrêt de validation des candidatures, lequel est révélateur d’une ignorance très préjudiciable aux différents protagonistes du jeu électoral.
Il s’agit, en clair, des motivations sur lesquelles reposent les arguments de rejet de la requête du candidat Yeah Samaké en rapport avec les assesseurs de la majorité et de l’opposition. Ils ont mis en évidence, en effet, la totale méconnaissance de la nouvelle loi électorale qui dispose que les deux tendances sont représentées par un assesseur chacun. Mais en rejetant la requête, les Sages de la Cour constitutionnelle, sous la férule d’une juriste chevronnée comme Maïnassa Danioko, ont pris pour référence d’anciennes dispositions révolues selon lesquelles les partis ne sont représentés que par leurs seuls délégués au sein des bureaux de vote. De quelle autre ignorance de la Cour les candidats seront victimes à d’autres étapes plus déterminantes de la compétition ? Or les lois sont faites pour être connues par ceux qui sont tenus de s’en référer pour départager les concurrents.
La Rédaction
Source: Journal le Témoin- Mali