Dans l’article 25 de la Constitution malienne, on peut lire que « le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque et sociale ». Si la laïcité signifie la séparation entre Etat et religion, elle signifie aussi liberté de tous les cultes et au Mali, c’est essentiellement le culte musulman, toutes tendances confondues.
Retour sur les relations historiques entre les chefs religieux et le pouvoir depuis l’indépendance au son de deux imams superstars, Mahmoud Dicko, de formation wahhabite, et le soufi Chérif Ousmane Madani Haïdara. Avec les archives de RFI et l’analyse de Jean-Loup Amselle, auteur de Islams africains : La préférence soufie, Le Bord de l’eau, 2017, ouvrage qui contient une interview de Mahmoud Dicko. Et plus récemment avec Souleymane Bachir Diagne, En quête d’Afrique(s) : Universalisme et pensée décoloniale, Albin Michel, 2018. Sourcre : Par Valérie Nivelon Diffusion : dimanche 17 février 2019