La reprise des combats entre groupes armés signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation, a occasionné de déplacements des populations de la région de Kidal.
Dans son dernier rapport, dont nous avons obtenu une copie, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA-Mali), indique que des centaines de ménages ont fui les violences à Kidal pour trouver refuge dans les autres régions ou pays limitrophes.
A la date du 4 août, « au moins 1 025 nouveaux déplacés internes ont notamment été enregistrés à Ménaka et 356 à Gao », souligne le document.
Selon l’agence onusienne, les organisations humanitaires ont dû restreindre leurs mouvements en raison de la situation sécuritaire sur le terrain.
Mardi et mercredi derniers, le Groupe d’autodéfense Touareg Imhad et alliés (GATIA), et la Coordination des mouvements de l’Azawad se sont affrontés pour la troisième depuis le mois de juillet.
Le gouvernement malien a, dans un communiqué, condamné la reprise des hostilités et demandé « aux belligérants de faire preuve de retenue et d’y mettre fin dans l’intérêt supérieur des populations ».
Les leaders des mouvements armés se réunissent, aujourd’hui à Bamako sur invitation du Haut Représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, pour tenter de mettre fin aux hostilités et relancer le processus de mise en œuvre de l’accord.
La rédaction