En visite de travail dans notre pays, le vice-président en charge des ressources humaines de la Banque mondiale, le Mauritanien Ousmane Diagana, a eu un entretien avec le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, lors d’une audience, lundi dernier à la Primature. C’était en présence de la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, le Niger, la Guinée et le Tchad, avec résidence à Bamako, Mme Soukeyna Kane et du ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé.
A sa sortie d’audience, Ousmane Diagana s’est confié à la presse, exprimant ainsi sa joie de se retrouver au Mali où il a passé quatre ans de sa vie professionnelle. «L’objet de ma visite est d’échanger avec mes collègues du bureau régional de Bamako sur leurs conditions de vie et de travail», a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que c’est surtout à la faveur de l’arrivée de la nouvelle directrice des opérations que la Banque mondiale a élargi de façon significative son portefeuille au Mali, en intervenant dans les zones qui connaissent un relèvement. Ce qui lui pose, a-t-il estimé, un autre type de défi, à savoir comment accompagner la mise en œuvre réussie de ces programmes.
« L’échange avec le chef du gouvernement s’est situé autour du renforcement du partenariat entre la Banque mondiale et le Mali, faisant en sorte que les projets importants que l’institution finance au Mali, en particulier au Nord et au Centre, puissent s’exécuter rapidement et avoir des impacts durables sur l’amélioration des conditions de vie des populations », a confié le vice-président en charge des ressources humaines de la Banque mondiale.
S’exprimant sur les relations entre la Banque mondiale et le Mali, Ousmane Diagana a estimé que celles-ci sont bonnes. Et qu’elles ont connu une continuité, sans jamais connaitre d’arrêt, rappelant que même au moment de la crise, la Banque est restée dans notre pays.
Aussi, il fait ce rappel : «Après la crise, nous avons accompagné le Mali à l’élaboration de stratégies de développement et nous accompagnons la mise en œuvre de ces stratégies à travers des financements conséquents et innovants».
Mahamane Maïga
Lejecom