Le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput, a entamé mardi une visite de deux jours aux militaires déployés au Mali, un pays en proie à une instabilité chronique qui est devenu la principale zone d’opération de l’armée belge à l’étranger au nom de la lutte contre le terrorisme islamique.
M. Vandeput s’est rendu à Bamako, la capitale malienne, qui abrite à la fois le quartier général de la Mission des Nations unies (Minusma), dont les 12.000 Casques bleus sont commandés par le général-major Jean-Paul Deconinck, et celui de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM) que la Belgique a dirigée durant près de deux ans jusqu’en janvier dernier.
Quelque 135 militaires belges, hommes et femmes, font actuellement partie de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali, dont un détachement aérien de 55 personnes chargées de mettre en oeuvre un avion de transport tactique C-130 Hercules – le seul appareil militaire de ce type volant au profit de l’ONU dans le pays, selon le lieutenant-colonel Patrick (nom de famille tu pour des raisons de sécurité).
Mercredi, M. Vandeput doit se rendre, en compagnie de députés siégeant au sein de la Commission de la Défense de la Chambre et de quelques journalistes à Gao, à deux heures de vol de Bamako en C-130.
L’aérodrome de cette ville, qui héberge le Camp Castor de la Minusma, est le lieu d’où opèrent pour une durée de quatre mois, de mars à fin juin, deux hélicoptères NH90 Caïman normalement basés à Beauvechain. Ils effectuent ainsi leur premier déploiement opérationnel depuis leur entrée en service sous les cocardes belges.
sudinfo.be