Si Sophie Pétronin est désormais libre depuis le jeudi 8 octobre, l’ex-otage française ne fait pas oublier pour autant que la lutte contre le mouvement djihadiste au Mali s’avère toujours d’actualité. Actuellement, de nombreuses personnes restent kidnappées par ces organisations. « Officiellement, il en reste quatre si mes calculs sont bons. Mais nous ne sommes jamais à l’abri d’un rapt non revendiqué ou alors gardé sous couvert par les autorités de leurs pays respectifs », annonce le journaliste Anthony Fouchard, ancien correspondant au Mali.
Une libération qui a un coût
Pour parvenir à faire libérer Sophie Pétronin ainsi que trois autres otages, le gouvernement malien a dû accepter de faire des concessions. Environ 200 prisonniers djihadistes ont été libérés. Il reste encore difficile de savoir s’il y a aussi une rançon payée ou non. Cette contrepartie permet au chef de ce réseau djihadiste de renforcer sa position, il se présente comme un libérateur à travers ses réseaux de communication.
Franceinfo