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Mali / FMI Il faut rendre à Mamadou ce qui est à Igor

Selon un communiqué du FMI, le Mali a continué sa forte performance en 2015, le BIP réel a enregistré une croissance de 6%. Ces résultats flatteurs sont ceux l’ex-ministre Mamadou Igor Diarra. Il faut rendre à César ce qui est à César

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Selon le FMI, les autorités maliennes ont eu des discussions du 4 au 19 avril à Washington DC avec une mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Lisandro Abrego, au titre de la 5e revue du programme économique et financier du gouvernement appuyé par le FMI dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (Fec).

Au sortir des discussions, le constat du FMI est on ne peut plus flatteur.

“L’économie du Mali a continué sa forte performance en 2015. Le PIB réel a enregistré une croissance de 6 %, soutenue par une forte performance dans les secteurs de l’agriculture et des services, alors que l’inflation est restée faible à 1 %. La mise en œuvre du programme économique du gouvernement, appuyé par la Fec, est restée bonne et le Mali a atteint tous les objectifs quantitatifs, souvent avec de grandes marges.

Les recettes fiscales ont augmenté de 1.75 % du PIB, dépassant confortablement l’objectif du programme et permettant une réduction du déficit public global à 1,8 % du PIB. L’objectif relatif au solde budgétaire de base a été atteint avec une marge importante, conduisant à un surplus de 0.5 % du PIB. D’autres objectifs du programme ont également été observés, y compris le plancher sur les dépenses prioritaires ; à savoir : les dépenses sur ressources intérieures pour l’éducation, la santé, et le développement social.

La mission salue les progrès réalisés, y compris au cours du 1er trimestre de 2016 – ce qui est un clin d’œil à la nouvelle équipe de l’Hôtel des Finances- dans la mise en œuvre des réformes structurelles, en particulier dans le domaine de la gestion des finances publiques. La plupart des repères structurels fixés pour le programme de la cinquième revue ont été observés, bien qu’avec des retards, et des progrès ont également été réalisés quant à l’amélioration de l’administration fiscale et dans la mise en œuvre des réformes du secteur financier.

Les perspectives économiques pour 2016 sont favorables. La croissance du PIB réel devrait rester robuste à 5,3 %, tandis que l’inflation devrait rester à environ 1 %. Cependant, les perspectives sont sujettes à certains risques, provenant principalement de la fragile situation sécuritaire du Mali.

La mission salue par avance la loi de finances rectificative, qui vise une augmentation des recettes fiscales de 0.75 % du PIB et un déficit budgétaire global de 4.25 % du PIB. Ce budget crée de l’espace pour des dépenses supplémentaires pour mettre en œuvre l’accord de paix de 2015, et intègre davantage d’investissement public et de dépenses de sécurité. La composante structurelle du programme comprend des mesures visant à soutenir la croissance des recettes et à renforcer la gestion des finances publiques, ainsi que d’autres mesures visant à soutenir la croissance économique viable à long terme et la réduction de la pauvreté.

Sur cette base, la mission du Fonds et les autorités se sont mises d’accord sur la conclusion de la cinquième revue de la FEC. Cet accord est soumis à l’approbation de la direction du FMI et du Conseil d’administration, qui devrait examiner la cinquième revue en juin.

La mission a rencontré Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances, Konzo Traoré, directeur national, Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et d’autres hauts dignitaires du gouvernement.

La mission remercie les autorités pour un dialogue franc et fructueux”.

Tout ceci est à mettre à l’actif de la gestion rigoureuse de l’équipe de Mamadou Igor Diarra qui a, elle aussi, bénéficié de la gestion de l’équipe dirigée par Mme Bouaré Fily Sissoko. Igor a, incontestablement, rétabli la confiance entre notre pays et le FMI, après les scandaleux marchés d’achat de l’avion présidentiel et fournitures d’équipement de l’Armée.

L’Etat est certes une continuité, mais il faut rendre à César ce qui est à César. Au lieu de tirer la couverture vers soi. Chiche !

Source FMI

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