Le campement temporaire de la force Barkhane dans le centre-est du Mali, près de la frontière avec le Niger a fait l’objet d’une attaque terroriste ce dimanche. Le bilan de cette attaque fait état de deux blessés graves dans le rang des soldats français. Selon l’annonce faite par l’état-major français, mis à part le kamikaze dans le rang des envahisseurs, «il n’y a pas de pertes apparentes».
Mode opératoire
Pour le colonel Patrik Steiger, la présence des soldats français dans cette partie du Mali n’est pas anodine. Elle est à but dissuasif. «On va dans cette zone sciemment, pour leur contester le terrain et éviter qu’ils s’y implantent ou s’y réimplantent» a expliqué le porte-parole de l’état-major français. Il est revenu sur le mode opératoire de ces assaillants appartenant au groupe État islamique au grand Sahara (EIGS).
Il explique qu’ils ont procédé d’abord à l’explosion d’une voiture piégée à Akabar. Mais ce véhicule a été repéré puis stoppé «à trente mètres des militaires de Barkhane». Sur des motos, d’autres combattants ont fait ensuite irruption dans le camps. Ce qui a engendré des combats avec les soldats français qui ont réussi à les repousser.
Lanouvelletribune