Plusieurs djihadistes ont été condamnés à mort au Mali. En effet, hier vendredi 13 novembre 2020, ils étaient quatorze combattants et un chef djihadiste à écoper de cette condamnation. Souleymane Keita qui était présent lors de l’audience avec deux autres accusés ont été condamnés à mort, tandis que les douze autres n’étaient pas présents.
Il dirigeait les djihadistes
Selon Souleymane Keita, il avait agi pour le compte du groupe djihadiste Ansar Dine. Sept ans plutôt, il avait assuré avoir pris part à l’attaque de Lyad AD GHALI, dans la localité de Konan, au centre du Mali. Il avait ensuite commencé par diriger les djihadistes, qui semblaient être à la base de troubles dans le sud du Mali, précisément au niveau des frontières entre la Côte d’Ivoire et le Mali et le Burkina Faso. Par ailleurs, les deux personnes qui comparaissaient ave lui également, ont reconnu avoir perpétré des attaques dans plusieurs régions du Mali, à la frontière avec la Côte d’Ivoire et le Burkina.
Cela avait pour but d’implanter une branche d’Ansar Dine au Mali, afin de recruter et de faire des opérations militaires. Quant aux douze autres, ils ont été notamment condamnés à mort par contumace. Selon la justice, il sont reconnus coupable de « terrorisme, détention d’armes de guerre, et assassinats ».