“Plus de 3.000 militaires ont opéré conjointement sur le terrain”, selon Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées français, dans deux opérations qui ont permis de neutraliser une trentaine de jihadistes.
Au lendemain de la commémoration des attentats du 13-Novembre, c’est une victoire de taille pour l’armée française au Sahel. Florence Parly, ministre des Armées, annonce la réussite de deux opérations dans le cadre de Barkhane.
La dernière, ce jeudi 12 novembre, a permis de neutraliser une trentaine de jihadistes dans le centre du Mali. Une autre intervention a permis d’éliminer un cadre historique de la mouvance Al-Qaïda. Les militaires ont intercepté le pick-up du jihadiste et l’affrontement a duré une quinzaine de minutes. Une opération minutieusement préparée, selon le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées français.
“Il y a eu plus de 3.000 militaires qui ont opéré conjointement sur le terrain“, assure-t-il. Selon le colonel, il y avait 1.600 militaires français, 1.100 militaires nigériens et plus de 400 militaires maliens. Frédéric Barbry assure que “cet effort accumulé depuis des semaines a permis de couper les axes logistiques de l’État islamique au grand Sahara“. Des facteurs extrêmement positifs d’un point de vue militaire.
À écouter également dans ce journal :
Hausse des excès de vitesse – Les excès de vitesse explosent depuis le reconfinement, et notamment les grands excès de vitesse sur les routes, qui ont doublé la semaine dernière. Il n’y a pas d’embouteillages, de véhicules gênants à certaines heures et certains chauffards en profitent, selon Marie Gauthier-Melleray, déléguée interministérielle à la sécurité routière.