Face au silence des autorités après l’expiration de la durée de la Transition, des partis et mouvements politiques se dressent. Dans une déclaration conjointe, signé le 31 mars 2024, ils demandent aux Autorités en place, au regard du vide juridique et institutionnel, de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive, pour la mise en place d’une architecture institutionnelle, à l’effet d’organiser, dans les meilleurs délais l’élection présidentielle.
« Nous constatons que la Transition, dont la durée avait été établie à 24 mois, à partir du 26 mars 2022, conformément à l’article 22 de la loi n°2022-001 du 25 février 2022 révisant la Charte de la Transition et le décret susvisé, a pris fin le mardi 26 mars 2024. Nous rappelons que c’était la prolongation d’un délai initial d’un an et 6 mois (18 mois) », peut-on lire dans ladite déclaration.
Eu égard à tous ces manquements, ces partis politiques, regroupements et d’organisations de la société civile signataires de la déclaration promettent d’user de tous les moyens juridiques et l’égaux pour le retour du Mali à l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des Nations, gage de la stabilité politique et du développement durable.
Amadou Kodio/Afrikinfos-Mali