La phase des concertations communales du dialogue inter-malien devait prendre fin lundi. Cette initiative des autorités de la transition visant à favoriser une appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation nationale se tient dans un contexte marqué par le boycott des regroupements politiques et des organisations de la société civile du pays.
Quelques jours avant l’ouverture des travaux de ce dialogue, le gouvernement avait ordonné la suspension des activités de ceux-ci sur l’ensemble du territoire.
En plus de la plupart des partis politiques et des organisations de la société civile, les rebelles du CSP, le cadre stratégique permanent ainsi que les chefs des groupes djihadistes comme Iyad Ag Ghaly ou encore Amadou Kouffa ne prennent part à ce dialogue inter-malien.
Après la phase communale, ce sera au tour des régions et du district de Bamako d’accueillir le dialogue inter-malien. Les ambassades et consulats ouvriront aussi leurs portes pour des discussions directes entre Maliens avant la phase nationale prévue début mai.
Source: africanmanager