Au-delà des frustrations créées, cette situation semble peu efficace pour bien contrôler les véhicules mis dans la circulation.
Chaque année, le contrôle technique est une obligation pour tous les automobilistes. Elle permet de détecter les problèmes techniques sur la voiture afin d’éviter de nombreux problèmes sur la route. Pour un automobiliste, la violation de cette obligation équivaut à une sanction allant jusqu’à l’immobilisation de sa voiture, car l’absence du contrôle technique est considérée comme un danger permanent pour la vie du conducteur du véhicule et pour celle des autres usagers de la route. Dans notre pays, c’est une seule société qui a le monopole de cette opération. Il s’agit de «Mali Technic System». A Bamako, cette société n’a qu’un seul centre, situé à Sogoniko sur l’Avenue OUA. Mais compte tenu du nombre de véhicules dans la circulation à Bamako, le contrôle technique s’avère un parcours du combattant pour de nombreux automobilistes. Certains peuvent souvent passer toute une journée dans de longues files pour espérer avoir le précieux sésame de «Mali Technic System». Le contrôle technique coûte 7500 Fcfa sur lesquels, 5000 Fcfa vont dans les caisses de la société et 2500 Fcfa reviennent à l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser). Adama Sinayoko, promoteur d’un garage, pense qu’un seul contrôle technique par an n’est pas une garantie suffisante pour assurer la sécurité routière. Pour lui, un véhicule doit être soumis à un contrôle technique tous les six mois, particulièrement les véhicules de transport. Par ailleurs, notre interlocuteur déplore qu’au Mali, les automobilistes ne respectent pas les conditions du contrôle technique.
===========================================================================
Hombori : Les FAMa mettent la main sur un dépôt de carburant des terroristes
Dans la bonne dynamique. C’est la conclusion à laquelle parvient tout Malien qui se donne le temps d’observer ces derniers jours le comportement pour le moins honorable de nos Forces de défense et de sécurité. Comme la suite d’une série d’actes de bravoure et de fierté, lundi dernier, une patrouille du centre d’entraînement de Hombori, conduite par le lieutenant-colonel Attaher Maïga, a effectué une fouille dans la ville.
L’Armée annonce la nouvelle et ajoute que des informations précises ont permis de cibler des sources de ravitaillements logistiques des groupes armés terroristes.
Le bilan de cette opération fait état, détaille la même source, de l’interpellation d’un suspect, de la récupération de 40 barriques pleines de carburant, lesquelles ont été acheminées au camp militaire.
Source: Infosept