-Si plusieurs sources évoquent un lourd bilan humain, les autotrités maliennes n’ont encore livré aucun bilan précis
Le Secrétaire général de l’ONU António Guterres a fermement condamné, jeudi, les attaques terroristes contre l’aéroport international de Bamako et les écoles de la gendarmerie nationale ayant fait plusieurs morts parmi les élèves-gendarmes et des blessés dans le rang des forces de défense et de sécurité.
Par voie de communiqué, Guterres a présenté « ses sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au gouvernement de transition et au peuple malien », souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, dont un membre de l’unité de garde de l’ONU.
Le secrétaire général de l’ONU appelle, en outre, le gouvernement malien à veiller à ce que les responsables de cette attaque ignoble soient traduits en justice.
Les États-Unis d’Amérique, la France, le Sénégal et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont également dénoncé ces attaques.
L’ambassade des États-Unis d’Amérique à Bamako a exprimé sa profonde tristesse suite à l’attaque perpétrée par des individus armés à Bamako le 17 septembre 2024.
”En cette douloureuse circonstance, nous exprimons au gouvernement, au peuple malien et aux familles durement éprouvés, nos sincères condoléances et souhaitons prompt rétablissement aux blessés” lit-on dans le communiqué qui souligne que ”les États-Unis soutiennent leurs amis maliens dans leur détermination de s’unir pour créer la stabilité et la paix”.
La France a de son côté salué la mémoire de tous ceux qui ont trouvé la mort dans ce « terrible attentat ». Le Sénégal a également exprimé jeudi sa tristesse face aux attaques visant l’aéroport international de Bamako et les écoles de la Gendarmerie à Faladié.
Pour sa part, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a condamné, mercredi, « les attaques terroristes » contre des installations militaires à Bamako, survenues la veille.
« La CEDEAO a suivi avec consternation les informations sur les attaques terroristes » de ce mardi 17 septembre 2024 « contre des installations militaires à Bamako au Mali, qui ont fait des victimes et de nombreux dégâts matériels », a indiqué l’organisation sous-régionale dans un communiqué consulté par Anadolu.
Pour rappel, l’aéroport international de Bamako et les écoles de la gendarmerie nationale ont été visés, mardi, par une attaque terroriste, a annoncé l’état-major général des armées du Mali dans un communiqué lu à la télévision nationale.
« L’état-major général des armées informe la population qu’une attaque terroriste a visé la zone aéroportuaire et l’école de gendarmerie ce mardi 17 septembre 2024 à partir de 5 h 30 », indique la même source, précisant que des individus armés ont tenté de s’infiltrer dans la zone aéroportuaire et l’école de gendarmerie de Faladié en vue de commettre des actes barbares et immoraux.
Quelques installations et du matériel ont subi des dommages au sein de l’école de la Gendarmerie et dans la partie nord-est de la zone aéroportuaire, indique la même source, affirmant que la situation a rapidement été maîtrisée et que tous les sites sont sous contrôle.
”Cette attaque lâche et perfide a occasionné quelques pertes en vie humaine côté amis, explique l’état-major des armées, ajoutant que ”certains éléments des forces de défense et de sécurité ont également été blessés et reçoivent actuellement des soins appropriés” sans donner plus de précisions sur le nombre exact de victimes.
Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance terroriste du Sahel liée à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque qui a visé, mardi matin, l’école de la gendarmerie à Bamako.