Au Mali, les concertations entre les militaires et la société civile se sont ouvertes ce samedi. Ces discussions devraient ramener des civils à la tête du pays, depuis le coup d’Etat contre le président Ibrahim Boubacar Keita le 18 août dernier.
La rencontre a commencé avec plus d’une heure de retard sur l’horaire prévu, au centre international de conférences de Bamako, en l’absence du chef de la junte, le colonel Assimi Goïta. “Les concertations se déroulent sous la présidence du colonel Goïta mais sans sa présence effective” aux travaux, a expliqué à l’AFP une source proche de la junte.
Le groupe de colonels qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août a promis de rendre les commandes aux civils à l’issue d’une transition d’une durée encore indéterminée. La forme et la durée de cette transition politique sont des sources de tension entre les militaires et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Initialement prévu pour le week-end dernier, ce sommet avait été annulé après une querelle entre la junte au pouvoir et la coalition d’opposition menée par le Mouvement du 5 juin. Selon le porte-parole du Comité national du Salut du Peuple, Ismael Wagué, la consultation nationale devrait se poursuivre du 10 au 12 septembre, avec la participation de délégués régionaux et de membres la diaspora.
L’ex-président Keïta s’apprête quant à lui à quitter le pays après avoir été hospitalisé cette semaine, pour un court accident vasculaire cérébral. Il pourrait se rendre aux Emirats arabes unis pour des soins complémentaires, avec l’accord de la junte.
Source: africanews