Le 26 février 2013, selon un premier bilan de la direction de l’information et des relations publiques des Armées maliennes (DIRPA), 37 soldats maliens ont été tués et 138 blessés entre le 11 janvier 2012 et le 26 février 2013. Dans un deuxième bilan publié le 27 mars 2013, la DIRPA déclare que 63 de ses soldats sont morts depuis le 11 janvier 2012.
Le 5 avril 2013, le bilan de la DIRPA passe à 66 tués et 200 blessés. Le 6 mai 2013, la DIRPA affirme que 208 soldats maliens ont été tués depuis le 12 janvier 2012, dont 75 depuis le 11 janvier 2013. D’après l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH), le massacre d’Aguelhok a causé à lui seul la mort de 153 militaires maliens, soit un nombre plus important que celui donné par la DIRPA pour toutes les pertes de l’année 2012. Le bilan de l’AMDH est repris par HumanRights Watch. Le 23 mars 2014, lors d’une cérémonie en mémoire des soldats tués lors de la guerre, le ministre malien de la défense et des anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, déclare que la reconquête du nord du Mali a fait 75 morts et 300 blessés dans les rangs de l’armée malienne. Le 25 mai, il déclare qu’environ 50 soldats sont morts lors de la bataille du 21 mai à Kidal. Cependant, des sources indépendantes dressent un bilan de 400 à 450 soldats maliens tués de janvier 2012 à 2015.
Sans oublier les autres massacres perpétrés d’une manière ou d’une autre sur l’ensemble du territoire, les Nations-Unies trouvent que ce conflit malien, est le plus meurtrier pour ses casques bleus avec plus de 200 morts depuis que ses forces sont impliquées dans le maintien de la paix. La dernière tuerie date du Samedi ou 10 soldats tchadiens sont morts et plusieurs blessés suite à des attaques kamikazes orchestrées par les terroristes. Les anciens combattants des deux grandes guerres n’ont-ils pas eu raison de dire que la partie est sanglante ou « Patisakana » ?
Badou S. KOBA
Source: Le Confident