Dans une publication datant de la semaine dernière, l’Agence Nigériane de Lutte contre le Trafic des Êtres Humains (NAPTIP) a annoncé qu’au Mali, et particulièrement au sud du pays, 20 000 femmes nigérianes, trompées par leurs trafiquants, sont actuellement contraintes de se prostituer dans les différentes zones d’exploitions artisanales des mines d’or. À en croire l’agence, ces Nigérianes sont obligées de se prostituer à cause des proxénètes appelés « Madames».
Aussi précise l’agence, que ce sont les trafiquants d’êtres humains qui ont fait miroiter à ces femmes des bels emplois, c’est-à-dire qu’ils ont fait croire à celles-ci l’octroi de bons boulots en Asie ou sur d’autres continents que l’Afrique avant de leur faire emmener au Mali. Suite à l’annonce de la terrible nouvelle, les autorités de Bamako ont déclaré avoir été surprises et sont sur le point d’ouvrir une enquête sur la situation desdites femmes qui sont ainsi obligées de se prostituer dans le sud du Mali. Ainsi , pour l’obtention de la véracité dans cette histoire qu’a fait tant d’échos sur le sol malien, un comité national de lutte contre la traite des personnes, une structure du ministère de la Justice, doit effectuer une « mission d’enquête » dans les différentes zones indiquées par les enquêteurs de l’agence nigériane qui ont procédé par des investigations sur 200 sites d’exploitation artisanale d’or où ils ont recensé une centaine de ces femmes prostituées sur chacun des sites sillonnés.
Source: Le Pays