Cette Loi n° 2018-007 du 16 janvier 2018 porte sur le Statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale, signé entre le gouvernement, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et le Conseil national du patronat du Mali (CNPM).
Des dispositions
Elle contient notamment des dispositions relatives au recrutement, à l’avancement, à la rémunération ainsi qu’à la cessation de fonction et prévoit également que le droit syndical ainsi que le droit de grève sont reconnus aux enseignants. Elle ne s’applique pas au personnel enseignant contractuel engagé sous le régime du Code du travail.
Article 39
Ladite Loi stipule: «Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général des fonctionnaires s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement fondamental, secondaire, de l’éducation préscolaire et spéciale».
Se calquant sur cette disposition, les enseignants réclament au gouvernement les 20% de la nouvelle grille alloués aux fonctionnaires relevant du statut. Pas question du côté du Gouvernement Boubou Cissé qui évoque le problème de trésorerie et le respect de la trêve sociale souhaitée par le dialogue national inclusif. Toutes les négociations ont échouées.
Celle d’hier vendredi 17 janvier 2020 a connu un échec patent. Par conséquent, les Syndicats de l’éducation Signataires du 15 Octobre 2016 maintiennent leur grève nationale de 14 jours, soit 336 heures, à compter du Mardi 21 au vendredi 24 Janvier 2020, du lundi 27 au vendredi 31 Janvier 2020 et du lundi 03 au vendredi 07 Février 2020 inclus. A moins qu’une éventuelle négociation ait lieu avant cette date du 21 janvier pour sauver l’année.
Le lundi 13 janvier dernier, des milliers d’élèves de la Rive droite, soutenus par des parents d’élèves, ont pris d’assaut la primature où, reçus par des conseillers, ils ont exprimé leur préoccupations de retrouver vite les classes. Dans les capitales régionales, le scénario est le même, les élèves sont sortis pour réclamer leur droit à l’éducation.
CYRIL
Source: Icimali