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Mahmoud Dicko: une clarification confuse

L’imam Mahmoud Dicko est de retour sur la scène politique malienne, qu’il n’a vraiment pas quitté d’ailleurs. Cette sortie tant attendue par les affairés de la toile malienne, ce dimanche 28 novembre, a nourri les débats. L’unanimité sur ce débat est que l’autorité morale du M5 n’a pas été adoubé par les internautes maliens qui pensent qu’il a raté une occasion de se taire, dans le contexte actuel du Mali. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !

 

Madiou Camara : L’imam, j’ai beaucoup de respect pour lui, mais la situation du Mali doit évoluer. Dans ce sens nous n’avons pas encore besoin de changement. On a encore confiance en nos militaires. Un pays ne se développe pas sans connaître des difficultés. Nous devrons tenir jusqu’au bout du tunnel.

Bakaye Koné : C’est un démagogue, sinon tous les vrais leaders religieux musulmans comme chrétiens soutiennent cette transition. Les maliens se sont réveillés. C’est-à-dire que ses plans ne marchent plus. On a tout compris.

Idrissa Diarra : Le peuple qui suivait l’imam c’est ce même peuple qui soutient la transition. Si vous n’êtes pas au courant permettez-moi de vous dire que rien ne peut contre cette transition, rien. Le duo Assimi & Choguel a le soutien total de la population.

Moussa Tenkèrè Simpara : C’est lui sa situation qui n’est pas bonne, parce qu’il n’a pas quelqu’un au pouvoir qu’il peut manipuler. Sinon la situation du Mali est très bonne. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que quiconque osera affronter Assimi Goita trouvera la jeunesse consciente Malienne devant lui. On l’attend de pied ferme, Assimi n’est pas IBK.

Mohamed Sidibé : Si l’imam est la solution du Mali pourquoi il ne fait pas la bénédiction pour libérer le Mali ? Vraiment trop c’est trop il faut qu’on ouvre nos yeux pour soutenir et encourager la transitions ça c’est mieux.

Madou Paul Coulibaly : Il est au service de la France. Donc il est l’ennemi numéro 1 du Mali. C’est la France qui finance tous ceux-ci contre la République, mais ils vont tous échouer car les dignes fils du pays sont déterminés.

Lanseny Coulibaly : Nous ne laisserons personne déstabiliser notre pays pour ses propres intérêts. Nous (peuples et dirigeants) sommes là, pour les rares fois de notre histoire, à nous opposer à notre plus grand ennemi (la France) et nous ne laisserons pas notre élan briser par qui que ce soit et pour quoi que ce soit. Wa sallam !

Magan Sidibe : Le titre l’imam est une couverture. Dicko est un mauvais politicien. Il détruit, plus qu’il ne construit. Le Mali n’a pas besoin des prières dans la rue. Iyad AG Ali et Kouffa sont les amis de Dicko. Pourquoi ne pas aller négocier la paix avec ses amis au lieu d’aller chaque fois dans la rue. On connaît les business de ce Dicko.

Mamadou Dioroko Coulibaly : Voilà une séance de lecture de CORAN pour le pays. Hélas la religion a été une couverture pour pouvoir faire sortir les gens. La lecture du Coran a été transformée à une conférence politique avec des critiques. Dicko on a compris ton jeu. La France et la CEDEAO Sachez que le Mali a évolué. Le temps est le meilleur juge. Très déçu de cet imam populiste un vrai politicien qui se cache derrière la religion. Le Mali ce n’est pas pour lui. Vive la transition.

Gloire DE Dieu Bello : Cet Imam est dangereux ! Après le soulèvement qu’il a fait pour faire tomber IBK, il se rend à l’évidence que la situation sécuritaire n’a pas changé .Et que des forces spéciales, au lieu d’être au front, sont dans des bureaux.

NOé Diarra : Et voilà, nous allons vers l’effet cherché avec Dieu au centre, juste pour aller à bout de l’objectif fixé. C’est entre nous ! Dieu a quitté l’Afrique, mais nos dieux sont là et feront votre affaire.

Kamon Boulama : Et la situation restera mauvaise. Vous n’avez rien compris encore ! Croyez-vous que ce sont des coups d’état militaire qui règleront la situation malienne ?
Au contraire il l’enfonce. Combien de coup d’état depuis l’indépendance ? Mais les problèmes n’ont pas été réglés, et ils ne seront pas réglés ? Pour punir un Président c’est dans les urnes et non le coup d’état militaire. Le peu de développement qui était en cours au temps d’IBK s’est arrêté, maintenant les militaires ont fait plonger le pays dans les polémiques verbales sans cesse, car ils n’ont aucun projet de société à donner au peuple.

Source : Info-Matin

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