De nos jours, tous les moyens sont devenus bons pour se faire les poches. Nombreux sont ceux qui misent sur les stratégies les plus malicieuses pour escroquer nos paisibles citoyens. Cela fait partie du quotidien des Maliens depuis plusieurs années. Cependant, ce qui est étonnant et que nous dénonçons à travers cet article, est le comportement de l’artiste musicien Oumou Sangaré que d’aucuns aiment appeler la diva de la musique malienne.

A un certain âge, la sagesse voudrait qu’on arrête avec certaines pratiques qui ne font pas honneur. Il faut avoir une bonne capacité de discernement entre le bien et le mal, afin de faire la part des choses. Il ne faut surtout pas, à cause de son seul intérêt égoïste, accepter d’induire en erreur ses concitoyens.

Revenons justement au sujet qui nous intéresse. Courant semaine écoulée, une vidéo circulait en boucle sur les réseaux sociaux. Dans ladite vidéo, un jeune, choix-disant magicien s’adonnait en spectacle en faisant croire qu’il multipliait de l’argent pendant que l’artiste Oumou Sangaré chantait pour lui tout en mettant l’accent sur les prouesses de l’arnaquer. ‘’Regarder ce qu’il fait, il fait sortir beaucoup d’argent dans le néant’’, disait-elle. Pourtant, Oumou Sangaré n’est pas née de la dernière pluie et savait pertinemment que le garçon en question disposait de ses billets de banques mélangé au papier dans sa main.

En déclarant publiquement que ce jeune avait le don de faire sortir de l’argent dans le vide, Oumou Sangaré envoie des tas de maliens dans la gueule du loup. Qu’elle le sache ou pas, Oumou Sangaré a fait ce qu’on peut qualifier de complicité passive. En faisant passer un arnaqueur pour un héros, Oumou donne du poids aux actions de ce dernier. Et soyez en sûrs, le jeune arnaqueur aura sous ses pieds dans les jours à venir des tas de clients qui n’auront jamais satisfactions. D’où cet article pour inviter les uns et les autres à faire attention et d’être vigilants. Les histoires de multiplication d’argent ne sont pas réelles. Pour gagner de l’argent, le travail reste la seule option qui s’offre à l’homme.

La rédaction