En cette Journée internationale des droits de l’Homme, je pense à Fariba Adelkhah et Roland Marchal, nos compatriotes détenus en Iran, et à leurs familles. Leur emprisonnement est intolérable. Ils doivent être libérés sans délai. Je l’ai dit au Président Rohani, je le répète ici.
Fariba Adelkhah et Roland Marchal sont détenus en Iran depuis juin. Ils sont accusés respectivement d’espionnage et de “collusion contre la sécurité nationale”.
Pour le chef de l’État, la situation est “intolérable”. Emmanuel Macron a réclamé par un tweet, ce mardi 10 décembre au soir, la libération “sans délai” de deux chercheurs français détenus en Iran depuis juin.
“En cette Journée internationale des droits de l’Homme, je pense à Fariba Adelkhah et Roland Marchal, nos compatriotes détenus en Iran, et à leurs familles. Leur emprisonnement est intolérable. Ils doivent être libérés sans délai. Je l’ai dit au Président (Hassan) Rohani, je le répète ici”, a tweeté le chef de l’État.
Depuis juin, Téhéran détient l’anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah, spécialiste du chiisme et directrice de recherche au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po à Paris, ainsi que le spécialiste de la Corne de l’Afrique Roland Marchal et chercheur au même institut. La première est accusée d’espionnage et le second de “collusion contre la sécurité nationale”.
Paris a réclamé plusieurs fois à Téhéran, en vain, la libération des deux chercheurs. Jugeant une telle accusation “grotesque”, des confrères des deux chercheurs ont appelé en octobre la France à suspendre toute coopération scientifique et universitaire avec l’Iran en signe de protestation.
huffingtonpost