Les sportifs que nous sommes, habitués aux défis sur les terrains, avons créé L’Union des Anciens Footballeurs du Mali (UNAFOM) afin qu’elle soit notre famille, notre havre de paix.
Nous avons créé notre bébé avec le cœur, convaincus tous que c’est une nécessité. Aujourd’hui le bébé a grandi et il faut assurer son épanouissement, qui ne peut se faire avec le cœur seulement. Nous devons y associer la raison.
Cette raison nous oblige plus que jamais à nous serrer les coudes, à faire une analyse sans complaisance de la situation afin de trouver les solutions les meilleures aux maux dont souffre le bébé. En effet le bébé est malade et nous devons non seulement l’empêcher de mourir, mais aussi assurer les conditions de son épanouissement.
Nous sommes tous convaincus que les textes de l’UNAFOM sont insuffisants et ne répondent pas aujourd’hui à son fonctionnement. Aussi nous devons savoir raison garder et trouver les voies et moyens pour empêcher l’implosion de l’Association.
Pour ma part, je fais les suggestions suivantes qui pourront être améliorées et aboutir à une sortie de crise, car c’est de cela qu’il s’agit, à l’heure actuelle. Les différentes tendances peuvent ainsi aboutir à un consensus qui pourra satisfaire tout un chacun et nous dédouaner vis-à-vis de l’histoire du football au Mali.
Instauration d’une transition et relecture des Textes
Nous allons instaurer une transition de 12 mois, pilotée par un bureau de 13 membres dont les membres ne seront pas éligibles.
Le bureau va procéder à une relecture des textes, en vue d’en prendre en charge toutes les insuffisances. Le rapport du bureau de transition sera adopté en Assemblée Générale. Un bureau sera élu à l’issue de la période de transition
Ceci est ma part de vérité et ma modeste contribution à la sortie de crise. Je demeure convaincu que nous sommes tous guidés vers un seul objectif, qui est l’épanouissement de l’UNAFOM. Ma conviction profonde est et demeure qu’un club, une association de sportifs doivent être constitués à l’image d’une famille où il fait bon de se retrouver et où il règne la joie, l’amitié et la solidarité.
Cette philosophie doit être la pierre angulaire de notre environnement et de nos actions. Personne ne viendra faire le football malien à notre place et, pour ce faire, chacun doit être animé d’une grande sagesse.
Jean de la Bruyère disait je cite : « Un homme sage ni ne se laisse gouverner, ni ne cherche à gouverner les autres. Il veut que la raison gouverne seule, et toujours ».
Amenons tous ensemble cette sagesse dans l’UNAFOM.
Bréhima Minamba TRAORE
Ancien International de Football du Mali
30minutes