Dans un sommet dominé par le conflit en Ukraine, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares, a rappelé les défis qui se posent également à l’Otan sur le continent africain. Il n’a ainsi pas exclu une intervention de l’alliance au Mali, où sévissent des groupes armés djihadistes.
« Si c’était nécessaire et si cela représentait une menace pour notre sécurité, nous le ferions », a déclaré le ministre à la radio locale RNE. « Nous ne l’excluons pas ».
Le terrorisme est pour l’Otan au nombre des « menaces hybrides » à même de saper sa stabilité. À l’instigation de l’Espagne, avec le soutien de l’Italie, le « concept stratégique » révisé de l’Otan cite le terrorisme et les migrations comme des éléments à surveiller, et désigne le flanc Sud comme une nouvelle source potentielle d’instabilité.
Source : L’INDEPENDANT