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Lutte contre le terrorisme: le G5 Sahel veut passer à l’action

Les cinq pays membres de cette force conjointe envisagent de passer à l’offensive, malgré la modicité des financements.

En prenant mardi à Niamey au Niger les rênes du G5 Sahel, à la faveur de la 4e conférence de cette force conjointe chargée de combattre le terrorisme dans cette région, le président nigérien a souligné l’urgence de voir celle-ci passer à l’action. « Il est urgent que cette force soit opérationnelle », a indiqué Mahamadou Issoufou.

Tout en invitant la communauté internationale, «dont les graves décisions prises sur la Libye ont eu des conséquences désastreuses sur la sécurité de nos pays », à manifester plus de solidarité à cette force. «Nous aurions voulu que le Conseil de sécurité, dont c’est la responsabilité de défendre la paix et la sécurité dans le monde, autorise le déploiement de la force conjointe sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies », a relevé le président nigérien.

« Je m’emploierai avec détermination et engagement à intensifier les efforts, pour rendre opérationnel l’ensemble des fuseaux de la force conjointe à travers notamment la dotation à l’équipement», a-t-il rassuré.

Appelé à être composé d’ici la mi-2018 de 5.000 hommes issus des cinq pays impliqués, le G5 Sahel a son quartier général à Savaré au Mali avec pour commandant, le général malien, Didier Dacko. Lancée en 2017, cette force conjointe tarde  à se lancer dans la bataille, faute d’argent.

Réunis mardi dans la capitale nigérienne, les présidents burkinabè, malien, mauritanien, nigérien, et tchadien, ont une fois encore relevé que la question du financement se posait toujours comme condition sine qua non à la montée en puissance de cette force.

Jusqu’ici, sur les 450 millions d’euros de budget attendus, environ 292,5 milliards de F, seuls 294 millions, 191 milliards de F, ont pu être mobilisés. Les chefs d’Etat ont surtout regretté le fait que les partenaires du G5 Sahel traînent encore les pieds lorsqu’ils ne se montrent tout simplement pas frileux.

Présente à cette conférence, la ministre française des Armées a promis le soutien total de la force française Barkhane au G5 Sahel. « Quoi qu’il arrive, et c’est là la principale raison de ma présence ici, je veux vous assurer du soutien indéfectible de la France.

Le soutien aux forces armées des pays du G5. Notamment de la force conjointe, est, et restera, la priorité de Barkhane », a tenu à rassurer Florence Parly.

 

 

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