Le Mali est sans nul doute lancé dans le combat contre le terrorisme. Auparavant tout se négociait, pour ramener un semblant d’accalmie dans le pays, le Mali était devenu un champ d’expérimentation pour les groupes armés Touaregs, qui pour un oui ou un non se rebellait contre la République. Aujourd’hui, depuis le départ d’Amadou Toumani Touré du pouvoir par la force, le Mali est devenue une cible potentielle pour les terroristes et jihadistes qui jouissaient des largesses des autorités d’alors.
Pas seulement à la capitale mais tout le pays est en alerte maximum. Les attaques contre le pays se sont multipliées faisant des nombreuses victimes maliennes et d’énormes dégâts.
La guerre est lancée. Il est donc évident que le pays doit maintenant combattre pour protéger son territoire de toute agression mais aussi entrer dans le concert des nations en guerre contre l’obscurantisme. Mais cette guerre de nulle pareille ne saurait être menée sans un minimum d’outils. Des armes, il en faut et de qualité pour doter les forces de défense et de sécurité du nécessaire pour faire face à tous les assauts. Pour combattre le terrorisme, cette guerre pas comme les autres, il faut également des armes pas comme les autres. En plus il faudra bien former nos soldats à cette nouvelle guerre, qui a fait trop de victimes.
La fierté d’un homme au combat c’est d’être à même d’empêcher, de riposter vigoureusement et de traquer littéralement toute tentative de créer le chaos. D’où l’urgence de renforcer l’équipement des hommes au front mais aussi d’assurer leurs arrières en leur montrant qu’ils ne sont pas seuls ; il y a tout un peuple derrière. C’est en cela que les militaires et paramilitaires, dans leur fierté de défendre le pays, seront galvanisés. Outiller et encourager c’est très important. La sécurité étant un bien à ne pas perdre, civils et militaires doivent collaborer nécessairement, car uni, tout peuple vaincra en toute circonstance. C’est de là que viendra le salut !
Assi de DIAPE
Source: lepointdumali