En vue de renforcer la réglementation sur la consommation des stupéfiants dans sa circonscription, le conseil communal de la Commune IV du district de Bamako a décidé, le mercredi 3 juillet d’interdire la consommation du narguilé (chicha), du Tramadol et d’autres produits assimilés frauduleux sur le territoire de sa Commune.
Cette décision de la marie de la Commune IV fait suite à une lettre du conseil communal de la jeunesse communale sur les méfaits du tabac et du tabagisme passif surtout la consommation du narguilé communément appelé chicha. La décision de la mairie de la Commune IV, strictement appliquée, permettra de réduire la consommation des stupéfiants.
En effet, le narguilé (chicha) traditionnellement utilisé dans certains pays d’Orient (arabes) sous forme de pipe composée d’un flacon rempli d’eau parfumée que la fumée traverse avant d’arriver à la bouche, est devenu aujourd’hui, l’un des modes de consommation les plus répandus des stupéfiants à Bamako.
A la place de l’eau aromatisée, les jeunes mettent des produits dopants afin de tromper la vigilance de leurs parents. Présentement, dans les rues de Bamako, il est très fréquent de voir des jeunes filles et garçons regroupés autour du narguilé (chicha) se servant à tour de rôle. Des clubs de consommation se multiplient dans notre capitale. Ils sont devenus aujourd’hui des lieux prisés par la jeunesse bamakoise.
En plus du narguilé, la décision du conseil communal de la Commune IV interdit également la consommation du Tramadol, un produit dopant qui, actuellement, fait des ravages au sein de la jeunesse africaine à cause de ses conséquences néfastes.