Du 24 au 25, les experts de trois pays le Niger, le Burkina Faso et le Mali se pencheront sur les résultats de la campagne transfrontalière sur la Chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) des enfant de 3 à 59 mois et le traitement de masse contre les Maladies tropicales négligées (MTN), après le deuxième passage (du 20 au 23 août). Les résultats sont encourageants, estiment le coordinateur général du projet, Césaire Ahanhanzo, représentant du directeur général de l’OOAS.
Il s’agit pour les experts des trois pays concernés par le projet Palu/MTN, des partenaires techniques et financiers et de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS), à travers cette réunion de synthèse et d’échanges d’expériences de Bamako, de présenter et de discuter les résultats de la mise en œuvre des activités des campagnes ; de partager les expériences novatrices dans l’organisation et la mise en œuvre desdites campagnes de chimio-prévention du paludisme saisonnier ; d’identifier les acquis à consolider ainsi que les faiblesses à corriger en vue d’améliorer les prochaines phase de la campagne.
En outre contribuer au renforcement de la surveillance active du paludisme transfrontalier ; d’estimer et de préparer les besoins des pays en médicaments pour l’organisation des campagnes 2020. Cette activité entre dans le cadre de l’objectif “Accroître l’accès et l’utilisation des services à base communautaire harmonisés pour la prévention et le traitement du paludisme et de certaines MTN dans les trois pays bénéficiaires du projet, financé par la Banque mondiale, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Le représentant du directeur général de l’OOAS, Césaire Ahanhanzo, coordonnateur du projet, a salué les résultats encourageant du projet. Il a remercié les autorités des trois pays pour leur soutien au projet et la Banque mondiale pour avoir accepté de financer ce projet combien important pour la sous-région.
A la suite du représentant de l’OMS, Dr. Boubacar Sidibé, le représentant du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr. Moussa Yattara, a reconnu les méfaits des maladies parasitaires et infectieuses qui constituent, à l’en croire, un problème majeur de santé publique et qui entravent les efforts des gouvernements en matière de développement humain durable. “Malgré les défis rencontrés, des acquis importants ont été obtenus aussi bien en matière de lutte contre le paludisme que dans le domaine de la lutte contre les MTN, notamment l’onchocercose, les géo-helminthiases, les Schistosomiases, la filariose lymphatique et le trachome”, a déclaré Dr. Yattara. Selon lui, la prévalence de la plupart de ces maladies est désormais inférieure au seuil d’endémicité suivant les directives de l’OMS. Cependant, “ces acquis ne doivent justifier une baisse d’attention, bien au contraire. Il importe de renforcer davantage le dispositif de lutte contre le paludisme et les MTN, afin de consolider les résultats obtenus et de les inscrire dans la durée”, a-t-il conseillé avant de saluer les PTF et l’OOAS pour la mise en œuvre efficiente de ce projet ainsi que l’ensemble des équipes socio-sanitaires, les communautés.
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