Le chef de cabinet du ministère de l’Elevage et de la Pêche, Mamadou Issa Diarra, a procédé hier à l’inoculation de la première dose du vaccin contre la rage, dans le cadre de la commémoration dans notre pays, à l’instar de la communauté internationale, de la Journée mondiale de lutte contre la rage, le 28 septembre de chaque année.

La rage est une maladie virale très mortelle qui attrape les animaux domestiques (chiens et chats notamment) et sauvages (renards, chacals etc.) C’est une maladie infectieuse, mais surtout une zoonose transmissible à l’homme par la salive et l’évolution est toujours fatale pour le sujet infecté. En ce qui concerne notre pays, la grande majorité des cas de rage chez l’homme et chez les animaux survient suite à une morsure de chien.
La rage se caractérise par une atteinte du système nerveux central provoquant des signes nerveux variés qui évoluent vers la paralysie et entraîne inéluctablement la mort. La maladie est endémique au Mali et est présente dans toutes les régions occasionnant, chaque année, la mort de plusieurs animaux et même quelque fois des personnes, notamment dans les zones où la densité de la population canine est assez élevée. « Ces nombreuses pertes en vies humaines et animales ainsi que le coût de la prise en charge des personnes et des animaux mordus témoignent de l’incidence socio-économique désastreuse de la maladie », a dit le chef de cabinet du ministre de l’Elevage et de la Pêche. L’Etat fournit sans relâche des efforts pour lutter contre la maladie.
La surveillance épidémiologique de la maladie a été renforcée par l’adoption de textes l’inscrivant sur la liste des maladies légalement réputées contagieuses au Mali ainsi que sur la liste des maladies prioritaires du réseau de surveillance épidémiologique. Des campagnes de vaccination sont organisées chaque année. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour être efficaces, ces actions doivent toucher au moins 70% de la population canine.

M. COULIBALY

Source: essor