En attendant une déclaration officielle de l’organisation mondiale de la santé (OMS), les plus hautes autorités du Mali ont suspendu l’utilisation du vaccin britannique Astrazeneca. Cette suspension fait suite à la demande du Haut représentant du président de la transition après la polémique que suscite ledit vaccin.
Dans sa lettre adressée aux membres du comité scientifique, le Haut représentant du chef de l’État a estimé qu’il serait prudent de sursoir à l’utilisation de ce vaccin avant des réponses claires de l’OMS. « Je pense qu’il serait prudent au nom du principe de précaution de surseoir à l’utilisation de ce vaccin sous réserve d’acquisition d’autres types de vaccin » a-t-il déclaré.
Contrairement au Sénégal qui continu à utiliser ce vaccin « Astrazeneca », conformément à son programme vaccinal, plusieurs autres pays africains et européens ont aussi suspendu son l’utilisation à titre de mesure de précaution comme le Mali. Selon Studio Tamani, ces pays affirment avoir constaté des effets secondaires chez certaines personnes vaccinées, tels que la coagulation sanguine.
Si l’organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas encore pris une décision précise concernant l’utilisation ou la suspension de ce vaccin britannique, le Comité consultatif mondial de l’OMS pour la sécurité des vaccins (SAGE) a, pour sa part, indiqué d’attendre les résultats des examens en cours sur le vaccin.
Par ailleurs, il note que les avantages du vaccin emportent sur les risques, c’est pourquoi, il a recommandé de poursuivre l’utilisation du produit.
A noter que cette situation polémique sur le vaccin Astrazeneca survient pendant que les plus hautes autorités du Mali ont reçu leur commande de plus de 390 mille doses.
Face à cette situation, le directeur de l’Institut national de Santé Publique non moins coordonnateur de la riposte contre la Covid-19 au Mal, le Pr Akory Ag Iknane a, pour sa part, rassuré que le Mali attend toujours les instructions de l’organisation mondiale de la santé (OMS) afin de prendre une décision.
Issa Djiguiba
Source: Journal le Pays- Mali