Selon l’hebdomadaire Zimbabwe Independent qui cite le représentant de Bruxelles à Harare, Mugabe avait été invite au même titre que les
autres dirigeants africains.
Selon Dell’Ariccia, la participation de Mugabe n’indique pas un
fléchissement de la position de l’UE sur les sanctions imposées au
dirigeant zimbabwéen et à neuf de ses collaborateurs, pas moins
qu’elle ne signifie que ces mesures ont été inefficaces.
Il a fait remarquer qu’il y a des lois internationales qu’il fallait
respecter, mais que ces dernières avaient fait des exceptions pour des
chefs d’Etat soumis à des sanctions ciblées, pour leur permettre
de prendre part aux sommets et à d’autres évènements.
De précédents sommets UE-UA ont été secoués par une polémique autour de la présence de Mugabe qui est interdit de voyage en Europe.
Le sommet UA/UE de cette année qui doit se tenir du 3 au 4 avril à Bruxelles devrait discuter essentiellement des priorités stratégiques dans le cadre de la Stratégie commune Afrique-UE.
Cette stratégie cherche à renforcer la coopération politique et les
relations de partenariat à tous les niveaux.
La semaine dernière, les dirigeants africains qui prenaient part au
sommet de l’organisation continentale à Addis-Abeba avaient pris la
décision unanime de ne pas se rendre à Bruxelles si Mugabe, élu
premier vice-président de l’UA n’y était pas convié.
source : apa