Le communiqué rappelle que depuis le 30 janvier 2014, l’opinion nationale et internationale a été informée d’une médiation nationale composée de personnalités qui se sont auto saisies d’une mission de conciliation.
Ce groupe, précise le communiqué, se donne pour mission, ‘’d’obtenir que les parties en conflit s’accordent sur une plate-forme de transition politique apaisée et d’éviter, ainsi, que notre patrie commune, le Burkina Faso ne se déchire violemment autour de la dévolution du pouvoir en 2015”.
L’opposition politique dit avoir répondu favorablement à cette initiative pour marquer son attachement aux ‘’principes du dialogue national, de paix, de cohésion sociale et de progrès du Burkina”.
Une rencontre, rappelle-t-elle, a eu lieu le lundi 3 février dernier à Ouagadougou entre le Groupe de médiation conduit par le Président Jean-Baptiste Ouédraogo et l’opposition politique burkinabé conduite par son chef de file, Zéphirin Diabré, pour échanger sur les voies et moyens de sortir le Burkina de la situation qu’elle connaît actuellement.
C’est lors de cette rencontre que l’opposition politique a réaffirmé ses positions à la Médiation, à savoir : le rejet d’un référendum sur l’Article 37, la non-révision dudit article et le refus de la mise en place du Sénat.
L’opposition politique informe l’opinion publique nationale et internationale qu’elle reste attachée à la sauvegarde de la paix et de la concorde nationale.
‘’C’est en ayant cela à l’esprit qu’elle entend poursuivre son combat pour le changement, pour l’alternance démocratique conformément aux aspirations du peuple”, conclut le communiqué du CFOP.
source : apa