L’opposition malienne qui refuse d’accepter le verdict de l’élection présidentielle, entériné lundi par la Cour constitutionnelle du Mali, a annoncé “une grande marche nationale”, samedi “à Bamako, et à l’étranger”, pour faire “respecter le vote des Maliens”, dans une note.
Les partisans de Soumaila Cissé organise une nouvelle marche samedi
“En s’inféodant au pouvoir, (la Cour constitutionnelle) a validé la falsification des résultats et le truquage électoral, sources d’instabilité”, a indiqué dans le document, Tiébilé Dramé, directeur de campagne du chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, puis annoncé une “grande marche nationale, le samedi 25 août, à Bamako, à l’intérieur du pays et à l’étranger”.
Pour l’opposition malienne, “la Cour constitutionnelle avait la possibilité de rendre un arrêt fondé sur la vérité des urnes (mais) elle a préféré rendre service au régime”.
A la tête d’un mouvement de protestation le 18 août dans les rues de Bamako, Soumaila Cissé dénonce depuis le premier tour (29 juillet) des “fraudes électorales”, et se dit “le président élu, conformément aux votes des Maliens”.
Lundi, Ibrahim Boubacar Kéita, dit IBK, officiellement reconduit dans ses fonctions de président de la République du Mali pour un nouveau quinquennat, a dans le premier discours post-électoral, tendu la main à Soumaila Cissé, expliquant que “l’unité est la grande urgence de ce moment” au Mali, et assuré que “cela n’est pas un slogan de victoire, mais une nécessité pour la stabilité” du pays.
Selon les résultats définitifs du second tour de la présidentielle malienne, IBK a obtenu 67,16% des suffrages, contre 32,84% pour son adversaire M. Cissé, avec un taux de participation de 34,42%.
Source: .afrique-sur7.fr