Dans un article paru dans Nouvel Horizon du 25 avril 2019 à propos de la visite d’une délégation gabonaise à l’Office du Niger, notre confrère Tougouna A. Traoré a écrit : « Désormais l’espoir est plus que jamais permis pour relever le défi au sein de l’Office du Niger. Les délégations se succèdent les unes après les autres sur ce site… ». Quarante-huit heure auparavant, il avait souligné : « L’Office du Niger surmonte les défis, les uns après les autres quand il s’agit de faire de la sécurité alimentaire, une réalité dans notre pays. Dans cette dynamique, la Coopération néerlandaise est prête à mettre 3 milliards de Fcfa dans la cagnotte pour la réalisation du Projet pour la productivité de l’eau (PRODEAU) qui tient à cœur à l’Office du Niger ». Ces phrases m’ont inspiré pour ce 15ème éditorial de notre bulletin mensuel d’information « SENE KUNAFONI » que vous appréciez si j’en juge par les messages de félicitation et d’encouragement que nous recevons après chaque parution et pour lesquels nous vous remercions.
En effet, le constat établi par le jeune confrère Tougouna A. Traoré de Nouvel Horizon s’appuie sur des faits étayés qui débouchent sur une conclusion indéniable : l’Office du Niger brille de mille feux en dépit d’un acharnement moutonnier de certains à vouloir ternir son image, au besoin par la basse calomnie.
Oui, l’Office du Niger a le vent en poupe grâce à la volonté inébranlable de sa direction générale, sous les auspices de son Président directeur général, le Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, d’insuffler une dynamique neuve à l’entreprise. Cela, à travers une relation efficace et dynamique avec les Partenaires techniques et financiers (PTF). Des projets solides et bien structurés leurs sont ainsi soumis afin de révolutionner le secteur agricole en zone Office du Niger tels que l’étude de la fertilité des sols, l’audit du foncier et la réhabilitation du canal de Macina et du Fala de Boky Wèrè qui n’ont pas connu de travaux d’envergure de la création de l’Office du Niger à nos jours, voilà donc 87 ans. Cette réhabilitation est nécessaire pour ne pas dire indispensable pour tout nouvel aménagement dans les zones de production de Ké-Macina et de Kolongo. Mesurant le caractère vital de cette opération sur nombre de projets d’avenir, le PDG de l’Office du Niger, le Dr Mamadou M’Baré Coulibaly a, sur invitation des autorités qataris, effectué une visite de travail à Doha du 19 au 22 mars derniers afin d’obtenir un financement de 26 milliards de Fcfa pour la réhabilitation du canal de Macina et du Fala de Boky Wèrè. Le dossier est en traitement.
Après le Qatar, il s’est rendu, à nouveau sur invitation, à Paris les 4 et 5 avril 2019 pour y participer à un séminaire de haut niveau sur « les enjeux du foncier agricole du Mali ». En marge de cette session, il a eu des séances de travail avec une délégation de la Coopération allemande (KFW).
A son retour de Paris, le PDG a reçu à son bureau de Bamako, le 17 avril 2019, une délégation de l’ambassade des Pays-Bas pour des discussions sur le Projet pour la productivité de l’eau (PRODEAU) d’un montant de 3 milliards de Fcfa. Quarante-huit heure plus tard, le 18 avril 2019, le Dr Mamadou M’Baré Coulibaly a rencontré Mme Marlène Marques Lopes, adjointe au chef du Service économique régional et Cheffe du Pôle Economie et Finances à l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, venue spécialement à Bamako afin d’évoquer avec lui les opportunités d’investissements en zone Office du Niger.
Le 20 avril 2019, ce fut le tour d’une délégation du Centre gabonais de la Recherche Scientifique et Technologique de venir s’inspirer de l’expérience de l’Office du Niger en matière d’aménagement hydro-agricole.
Et le samedi 4 mai dernier, le ballet des investisseurs s’est poursuivi par la visite d’une délégation du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur à l’Office du Niger où il entend installer un grand projet d’aménagement hydro-agricole au profit de la diaspora malienne.
Ces nombreux contacts, rencontres et discussions concrètes disent éloquemment deux choses : l’attractivité de l’Office du Niger et la crédibilité de ses dirigeants.
Alassane DIARRA
(Editorial de SENE KUNAFONI n°15-Mai 2019)
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