« L’Occident collectif met la « pression » sur l’approvisionnement en produits alimentaires et en engrais russes aux pays qui en ont besoin », a dénoncé un vice-ministre russe des Affaires étrangères lors d’une réunion ministérielle du G20, tenu le 24 juillet à Rio de Janeiro.
« Les véritables causes des tendances négatives » sont « les erreurs de calcul et les bévues de l’Occident dans les domaines financier, économique et énergétique », a fait savoir Alexandre Pankine, selon un communiqué de la diplomatie russe.
« Les sanctions généralisées, le protectionnisme et l’ingérence occidentale dans les chaînes d’approvisionnement ne font qu’accroître les distorsions du marché et les fluctuations des prix », a-t-il poursuivi.
Par contre, la Russie continue de remplir ses obligations concernant l’exportation de produits alimentaires, d’engrais, d’énergie. Ainsi, en 2023, le pays a exporté 80 millions de tonnes de céréales, dont plus de 55 millions de tonnes de blé, soit 60% de plus qu’en 2022.
« Néanmoins, les restrictions occidentales illégales contre les opérateurs économiques russes – barrières commerciales, refus aux navires russes d’entrer dans les ports européens, interdictions d’assurance et de transactions – aggravent la sécurité alimentaire mondiale et entravent les progrès en matière de développement durable », a souligné le diplomate.