Le torchon brûle entre les victimes et la commission de gestion du dossier des déguerpis des 1008 logements de Yirimadio et de Bollé. Les familles concernées dénoncent la présence de noms fictifs sur la liste des bénéficiaires des 350 lots de compensation donnés par le gouvernement à Banankoroni.
Rien ne va plus entre la commission de gestion des déguerpis des 1008 logements et de Bollé et les familles victimes de la construction des 1008 logements sociaux de Yirimadio et de la prison pour femmes de Bollé. Alors que le gouvernement n’offre que 350 lots pour leur recasement à Banankoroni, les victimes seraient plus de 500. Les familles omises dénoncent la présence sur la liste des bénéficiaires de noms de personnes qui n’ont jamais été propriétaires de terrains sur les deux sites concernés. Ces intrus sur la liste se retrouvent avec plus de 40 lots à 100 lots et certains représentés seulement par leurs noms de famille, dénoncent les familles oubliées qui pensent qu’il s’agit là d’une manigance des membres de la commission, du conseil communal et des agents des domaines et de l’urbanisme qui ont travaillé au compte des victimes.
Les enfants et les veuves des familles qui ont été expropriées il y a dix ans, n’entendent pas se laisser faire et promettent des actions dans les prochaines semaines. Ils dénoncent aussi la complicité des chefs des quartiers de Faladié et de Banankabougou et surtout le détournement des 50 premiers lots donnés en 2008 ans aux victimes à titre de dédommagement.
Enfin, ils réclament la dissolution de la commission dirigée par Bakary Diarra qui est totalement décrié.
Nous y reviendrons.
Source: L’Indicateur du Renouveau