La première session ordinaire 2018 du Comité de pilotage de l’ITIE Mali s’est tenue le 15 Février 2018 dans la salle de conférence de la direction nationale de géologie du Mali. La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère des mines M Makan Moussa Sissoko en présence du secrétaire permanent de l’ITIE Mme Fatoumata Traoré.

C’est en vue de garantir une contribution optimale des recettes du Mali que l’initiative pour la transparence  dans les industries  extractives du Mali a été mise en place. L’ITIE veille à la publication régulière de toutes les données sur les recettes tirées des industries extractives ainsi que tous les paiements versés à l’Etat par les sociétés extractives. L’ITIE contribue également  à la lutte la pauvreté et faire profiter d’avantages les populations des ressources extractives. Pour cette session,  étaient la validation du plan de travail de l’ITIE 2018 ; le renouvellement des commissions de travail du comité de pilotage ; l’état des lieux des préparatifs de la visite d’une délégation du secrétariat international de l’ITIE au Mali etc.

Dans son intervention le secrétaire général du ministère des mines a  laissé entendre que le plan de travail est le socle de l’ensemble des activités ITIE dans les pays mettant en œuvre l’ITIE et il définit un certain nombre d’exigences à respecter quant à son élaboration qui passe par 5 étapes : identifier les priorités nationales du secteur extractif ; définir les objectifs de la mise en œuvre ; approuver et publier le plan de travail entre autres.  Selon M Sissoko, le plan de travail 2018  permet aussi de savoir si les activités ciblées sont de nature à obtenir les résultats souhaités par les parties prenantes.

Il affirme que  cette session était l’occasion de  discuter de la validation prochaine du Mali à l’ITIE internationale et d’aborder la question de gouvernance de l’ITIE au Mali.

Toutefois, il a rappelé que le Mali a obtenu des résultats significatifs à l’issue de sa validation du 24 mai 2017 avec l’apport de tout un chacun.

Diam Wagué

Source: La Sirène